La météo nous annonce des températures estivales pour une mi-octobre, jusqu'à 26°, peu de vent ou juste assez pour faire décoler un cerf-volant, alors j'embarque les filles pour une matinée sur la plage de l'Espiguette. La saison touristique étant terminée, l'accès est de nouveau gratuit et l'endroit assez peu fréquenté.
Le littoral gardois est né des divagations des bras du Rhône et de l'alternance de périodes de glaciations qui ont entraîné d'importantes variations du niveau de la mer Méditerranée. Ce lent processus accompagné des vents et courants marins a favorisé la formation de lagunes et de cordons littoraux comme la pointe de l'Espiguette.
Le massif dunaire de
l'Espiguette s'étend sur 12km de plages sableuses. Cet espacde de 2700 ha forme une zone tampon entre le littoral sauvage et l'urbanisation de Port-Camargue et du Grau-du-Roi. Ces dunes en "barkhanes" sont semblables à celles des déserts. En forme de
croissant, elles se déplacent au grès des vents dominants.
Le site classé abrite plus d'une centaine d'oiseaux, des insectes et amphibiens et 25 espèces végétales rares. Des plantes adaptées au sel, aux embruns, à la sécheresse et aux vents se sont développées, comme les oyats.
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On observe au fond le beau phare construit en 1869, il s'élève à plus de 27 mètres de hauteur et sa portée lumineuse est de 24 milles.
Le site classé abrite plus d'une centaine d'oiseaux, des insectes et amphibiens et 25 espèces végétales rares. Des plantes adaptées au sel, aux embruns, à la sécheresse et aux vents se sont développées, comme les oyats.
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On observe au fond le beau phare construit en 1869, il s'élève à plus de 27 mètres de hauteur et sa portée lumineuse est de 24 milles.
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