THEMES

dimanche 14 février 2021

Viva Corsica

Besoin d'une bulle d'air en cette période si troublée... Pas simple de s'évader à l'heure de la fermeture des frontières et des confinements nationaux, mais un test PCR négatif nous permettra de mettre les voiles vers l'île de beauté, une 1ère pour les filles tout comme pour moi.

Vendredi 12 février 2021

Direction le port de Marseille pour embarquer sur un ferry de Corsica Linea (ex-SNCM) à destination d'Ajaccio. Les formalités de contrôle sont aussi longues qu'à l'aéroport avant de pouvoir parquer notre Dacia à bord du Jean NICOLI.

Remise de la carte de la cabine, notre mini croisière peut commencer ! 

Spectatrices de la sortie du port de la cite phocéenne, depuis le pont arrière...

Nous prenons ensuite nos quartiers pour une traversée de 12h annoncée comme "médiocre avec des vents forts et une mer formée" !!!

Samedi 13 février 2021

La nuit fut mouvementée pendant quelques heures mais les petits matelots n'ont pas bronché. A 7h45, les lumières d'Ajaccio se reflètent dans le port où nous accostons pour une semaine. 

Petit déjeuner avec vue sur la baie avant d'aller faire les courses (faute de restaurants, indispensable de prévoir le ravitaillement).

Installation dans notre appartement de la résidence "Les Calanques" sur la route des Sanguinaires. La météo maussade et la fatigue de la traversée découragent les filles de m'accompagner pour une 1ère balade à proximité de l'hôtel, depuis la pointe de Parata. Un sentier longe la côte déchiquetée jusqu'à la plage de Sevani (2h A/R).

Plots en bois et balisage jaune signalisent cet itinéraire qui débute à flanc de colline et rejoint une piste très ravinée par endroits. Mes nouvelles chaussures de rando en gore-tex font leur preuve lors des passages à gué !!! En contre-bas les flots viennent s'écraser sur les rochers. 

Le sentier sillonne le maquis et ses arbres penchés balayés par les vents.

Au bout d'environs 1h de marche un petit col précède la descente vers la plage St Antoine, également dénommée "Petit Capo" ou "Sevani".

Une pluie fine m'accompagne au retour avant que le soleil ne revienne offrir ses reflets dorés sur la mer et le littoral. 

Revenue à hauteur de la pointe de Parata, je prends un peu de hauteur pour admirer le coucher de soleil sur les îles Sanguinaires. Un spectacle magnifique...

Dimanche 14 février 2021

Nous suivons les conseils de la réceptionniste de hôtel qui nous a recommandé le site des "Calanche de Piana", à environ 1h30 d'Ajaccio. 

Plusieurs itinéraires de randonnées sont possibles au milieu de ce chaos rocheux qui, au grès de ses sentiers, offre des vues spectaculaires.

On opte tout d'abord pour l'ancien chemin muletier. Il s'agissait en effet de la voie de passage obligée de ceux qui, à dos de mulets, se rendaient de Piana vers Porto et Ota au début du XIXème siècle. Le sentier pierreux est délicat en raison des filets d'eau et flaques qui le rendent glissant...

Au terme de la montée et après avoir croisé un troupeau de chèvres...

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On découvre une vue spectaculaire...

L'itinéraire, comme pavé, longe en balcon la falaise et offre un panorama vertigineux.


Puis le sentier descend en sous-bois jusqu'à la statue de la Vierge sur la D81, qu'il est ensuite facile de remonter à pied tout en continuant à profiter de la beauté du site, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

"Selon la légende, ces rochers seraient nés de la fureur de Satan envers une bergère qui ne voulait pas quitter son mari pour lui. Pour la punir, il avait transformé le paysage paisible où le couple vivait en un environnement déchiqueté. Les falaises volcaniques naissaient de la colère de Satan. Elles sont abruptes et rouges pour afficher sa fureur. Lors de son passage, St-Martin aurait béni les falaises. Pour les adoucir il a fait apparaître une mer turquoise magnifique. C’est là qu’est né le golfe de Porto permettant d’oublier la colère du diable." (https://www.cf-corse.fr/lieu-incontournable/calanques-de-piana/)
 
Nous reprenons la voiture pour aller au point de départ de notre second itinéraire (que nous aurions pu facilement rejoindre à pieds depuis la statue de Marie mais le pique-nique était dans le coffre !!!).

Il s'agit d'un AR d'1h en tout de la "Tête de Chien" jusqu’à un belvédère avec vue sur le "château-fort". Une large partie du parcours s'effectue en sous-bois, assez pentu et caillouteux, mais quand la vue se dégage enfin, le spectacle est au rendez-vous...

Cadre idyllique pour la pause déjeuner...

Après un long moment à contempler l'horizon, on attaque la remontée du chemin et apprécions le paysage sous une autre perspective, de la roche ocre baignée de soleil jusqu'aux sommets enneigés. 

On termine avec la photo dans la fameuse "Tête de Chien" qui a donné son nom au sentier. 

L'heure tourne, le compte à rebours avant le couvre-feu de 18h est lancé. Mais je ne résiste pas à quelques arrêts photo sur le trajet... qui nous ferons arriver forcément hors délais !!!

Le beau village de Piana...

... et celui de Cargèse qui aurait mérité une visite plus longue. 
 
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Arrivées à la résidence, on profite d'un sublime coucher de soleil depuis la terrasse...

Lundi 15 février 2021

"Journée de récupération" pour les filles afin de ne pas trop les dégoûter des randos et kilomètres en voiture. Nous avions repéré, à 5min de l'hôtel, le cimetière marin d'Ajaccio dont les grandes sépultures sont visibles depuis la route des Sanguinaires. On décide donc de s'y rendre ce matin et de déambuler dans ses paisibles allées réchauffées par le soleil.

Direction ensuite la place d'Austerlitz pour gravir les escaliers menant jusqu'à la statue de Napoléon. 

Depuis le sommet de l'escalier, beau point de vue sur la ville.

Juste derrière se trouve la "grotte Napoléon" où ce dernier serait venu, pendant sa jeunesse, nourrir ses rêves de grandeur en contemplant la mer...

Petit tour en centre ville depuis la place de Gaulle...

Et non loin, la cathédrale Santa Maria Assunta.


En descendant, la place Foch avec sa statue de marbre blanc représentant Napoléon en consul romain, entouré par par la fontaine des quatre lions...

Jusqu'au quai Napoléon et son mémorial à la résistance. 

Retour à l'appart' pour déjeuner et me connecter à une formation en visio portant sur les possibilités de mobilité internationale en tant que fonctionnaire,... !!! Après avoir rêvé pendant 2h, le dépaysement se poursuit à travers une balade jusqu'à la tour génoise de Parata (une des 90 tours du littoral construite dès 1530 pour protéger le pays des invasions barbares).

On reste contemplatives devant les îles Sanguinaires bercées par les remous de la Méditerranée. 

Le panorama est sublime...

Et le coucher de soleil toujours aussi flamboyant !

Mardi 16 février 2021 :

Nous allons aujourd'hui prendre de l'altitude et perdre "quelques" degrés en prenant la direction de Bocognano à 1h30 d'Ajaccio. 

Avant cela nous faisons une petite halte au marché, bien peu achalandé en ce mardi matin. Nous repartons toutefois avec quelques victuailles.


Le trajet sera justement l'occasion d'apercevoir plusieurs élevages de porcs avant que les pauvres ne finissent en saucissons sur les étales !

La 1ère halte de la journée sera pour admirer la cascade du voile de la mariée. Un chemin en sous-bois permet d'accéder, en une dizaine de minutes, à ce site sublime. En cette saison, le fort débit de la cascade, gelée par endroit, renforce la magie des lieux.


Entre les versants de Tavera Vechja et du Scumunicatu, le ruisseau de Trottu s’envole du haut de la paroi rocheuse et vient se briser en contrebas dans un rugissement saisissant.

Sans doute s’agit-il là des derniers échos des hurlements de l’Orcu di u Canapali (l’ogre de Canapali), le gardien des lieux. Furieux d’avoir surpris une jeune et noble demoiselle baigner un poignet mutilé dans les eaux miraculeuses de la “funtana santa”, il tenta de l’attraper. S’empêtrant dans le voile de mousseline abandonné dans sa fuite par la jeune demoiselle. Il chuta et fut emporté par les eaux de la montagne. Ainsi, fut baptisée la cascade du Voile de la Mariée. Plusieurs siècles passèrent avant que les habitants de Tavera Vechja ne découvrent une statue-menhir dans le ruisseau en contrebas. On dit qu’il s’agit de l’Orcu di u Canapali, pétrifié après sa mort.
 
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On grimpe ensuite dans les nuages du col de Vizzavona pour rejoindre le point de départ d'une randonnée vers la cascade des Anglais. Au grand bonheur des filles, le décor blanchit davantage à chaque virage et une fois garées au lieu-dit "La Foce", elle s'empressent de fabriquer un bonhomme de neige !

L'itinéraire démarre de l'autre côté de la route par une montée dans la forêt, une fois au sommet le vent est glacial et le brouillard intense. Les ruines d'un château se dessinent soudain, on se croirait en Ecosse dans cette ambiance fantomatique !

 
Le sentier bascule ensuite sur l'autre versant, à l'abri du vent mais les pieds dans la neige ! La descente sans chaussures adaptées pour les filles s'avère très compliquée ! Nous avançons à pas de fourmis et sommes à 2 doigts de faire demi tour. Finalement on continue notre lente progression vers la cascade. Les derniers blocs rocheux sont recouverts de glace sous laquelle l'eau s'écoule.

La récompense au bout d'une heure de glisse est toutefois à la hauteur des efforts fournis. 

Le chemin suit le GR20 le long de l'Argone et de ses vasques où l'on peut se prélasser... à la belle saison ! Mais profiter seules de la beauté du site a un prix que nous ne regrettons pas.

 
On quitte le GR20 à hauteur d'une passerelle d'où l'on peut observer des stalactites pointant vers l'eau turquoise.

Le chemin remonte ensuite tranquillement et sans difficulté jusqu'à la route et au parking. 
2 heures en tout pour à peine 3km !

Après la pause casse-croûte, on perd de l'altitude en redescendant vers Bocognano. 


Le village a son charme surplombant la vallée. 

Pour finir, on se rend au hameau du Busso, point de départ de belles randonnées dans les gorges de la Richiusa. Nous n'avons ni le temps, ni l'énergie pour une boucle complète mais on profite de jolis points de vue au départ des sentiers. A commencer par le moulin de l'Orsu en activité après sa réhabilitation (farine de blé ou châtaignes).

Puis un passage au-dessus de la Gravona...

Bisous de cochons pour dire au revoir à cette belle région 

 
Mercredi 17 février 2021 :

Footing matinal sur la promenade aménagée du front de mer.
 
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Les filles préparent le pique-nique et nous bouclons les valises puisqu'il est déjà temps de quitter Ajaccio pour entamer la seconde partie de notre séjour à Porto-Vecchio. 

A mi-parcours, nous nous arrêtons pour visiter Sartène que Mérimée qualifia comme « la plus Corse des villes Corses ». Erigée à 300 mètres d’altitude, la ville est solidement accrochée depuis le Moyen-âge à l’éperon rocheux du Pitraghiu. On débute notre visite par la place Porta, rebaptisée place de la libération, après une visite du Général de Gaulle à la fin de la seconde guerre mondiale :

L'Eglise paroissiale Santa Maria Assunta, a été édifiée en granit à la fin du XVIIè et au début du XIIIè, elle est surmontée d'un clocher à trois niveaux terminé par un dôme.

On peut voir la lourde chaîne et la croix utilisées pour le périple du Catenacciu (qui symbolise la montée du Christ au calvaire).
 
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L’hôtel de ville ou Palais des Gouverneurs : il est installé dans l’ancien palais du lieutenant Génois. Elle jouait le rôle de maison forte (d’où la présence de mâchicoulis) puisqu’elle gardait le passage vouté qui sert d’accès vers la vieille ville. Ce passage devait très certainement avoir son pont levis pour bloquer l’entrée à la citadelle aux envahisseurs.
 
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On entre donc dans le quartier de Santa Anna en passant sous l’hôtel de ville. Les ruelles sont presque désertes, l'occasion de profiter du charme de leurs vieilles pierres en toute quiétude...

Les hautes maisons de granit gris apportent une ambiance austère avec beaucoup de charme.

L’Echauguette : c’est une tour génoise du 16ème siècle qui a été construite sur les bases d’une ancienne tour médiévale. Elle possède des murs très épais et des meurtrières.

Pique-nique à une trentaine de minutes de Sartène sur la plage du Lion de Roccapina. Lorsque le soleil parvient à percer entre les nuages, les reflets sur la mer turquoise sont superbes. 


La fameux lion que nous avions cherché en vain depuis la plage se dessine mieux ici en ayant pris un peu de hauteur 

Nous arrivons à Porto-Vecchio juste à temps pour faire quelques courses avant le couvre-feu et rejoindre la résidence '"A Licetta" située sur les hauteurs de la ville. Ses jolies petites maisons très bien équipées offrent une belle vue sur la baie.

Jeudi 18 février 2021 :

Journée consacrée à la découverte de Porto-Vecchio. On commence par parcourir la vieille ville avec le bastion de France. 

Puis la porte Génoise...

Depuis le mur d'enceinte fortifié la vue embrasse le port et les marées salants. 

L'église St Jean-Baptiste. 

Loane a flashé sur les couronnes des statues de Marie et Jésus ! 

On arpente les ruelles à la recherche d'une boutique de souvenirs ouverte... ce qui est peine perdue en cette saison. On finit dans un bureau de tabac qui vend quelques babioles avant de descendre au port...

... et de se balader le long des parcelles des anciens salins dont l'exploitation a été abandonnée dans les années 2000. 

Flamants roses, hérons et aigrettes côtoient désormais les anciennes machines, bouchons de salières et sac de sel, comme figés dans le temps. 

Pique-nique du jour sur la plage de San Gullia et ses rochers mouillant dans des eaux turquoises. 

Idéal pour un shooting photo sur le ponton !

Balade jusqu'au Castellu d'Arragio, site mégalithique particulièrement bien conservé et accessible après une grimpette de moins d'une demie heure au départ du village éponyme. L'accès à l'intérieur de cette ancienne forteresse se fait par une porte dont le puissant linteau subsiste encore.

 
Bâti par les Torréens à l'âge du bronze, ce complexe présente un assemblage semi-circulaire de blocs de granit qui complète le rocher pour constituer une protection d'une hauteur moyenne de quatre mètres. 

En arrière plan la baie de Porto-Vecchio...

Descente express pour un retour à la plage, Emma étant motivée pour récupérer les lunettes de soleil de sa sœur, tombées à l'eau entre 2 planches du ponton cet après-midi !!!

Après tous ces efforts et émotions, une séance de relaxation à l'espace bien-être de la résidence est bienvenue !

 
Vendredi 19 février 2021 :

On reprend de la hauteur ce matin en empruntant une des routes menant à l'Alta Rocca "les hautes roches", relief montagneux du sud de l'île. Le tracé sinueux traverse des forêts de pins en passant par L'Ospedale. Le village tire son nom de l'hôpital qui s'y trouvait autrefois, l'air pur des hauteurs étant bienfaisante à une époque où sévissant la malaria à Porto-Vecchio. On longe son lac artificiel dans un épais brouillard, à 945m d'altitude. La visibilité s'améliore un peu en redescendant vers le point de départ de la randonnée qui mène à la piscia di Ghjaddicu ("cascade du sapin" en corse). L'itinéraire commence dans une zone boisée le long d'un cours d'eau qu'enjambe une passerelle.

Le chemin s'élève légèrement entre des rochers depuis lesquels ont peut observer une belle vasque.

On s'enfonce ensuite dans la forêt jusqu'à un passage à gué traversé grâce quelques grosses pierres et rondins de bois.

Après une courte montée, le parcours surplombe les gorges plongées dans la brume et le torrent qui gronde en contrebas.

Le "rocher sentinelle" est un exemple de tafoni résultant d'un phénomène d'érosion né de l'alternance entre la pluie et le vent.
 
Certains tafonis servaient d'abri sous roche, notamment pour les berges, comme celui-ci croisé un peu plus loin.
 
On entame ensuite une descente assez abrupte jusqu'à la cascade (des points d'ancrage et des câbles facilitent la progression). Les rochers parfois glissants nécessitent toutefois d'évoluer avec prudence, pour profiter du spectacle majestueux de cette chute d'eau de 80m.

Le ruisseau de Petra Piana, branche-mère de l'Oso, renforcé par le ruisseau de Palavesani issu du lac de barrage de l'Ospadale, traverse un chaos rocheux pendant 300 m après cette confluence avant de venir dévaler cette paroi.

Après avoir fait demi-tour on profite de belles éclaircies pour redécouvrir les paysages sous un angle nouveau et ensoleillé.

Le printemps commence déjà à reprendre ses droits mais nous aurons eu le privilège de découvrir ce site hors saison en ne croisant que quelques rares randonneurs.

Sur la route du retour à Porto-Vecchio... le lac qui se laisse désormais entrevoir sous les nuages...

... et une belle bête dont on a perturbé la quiétude !

Je laisse les filles reposer leurs petites pattes cet après-midi, elles préfèrent se détendre à la maison pendant que je fais une balade à proximité jusqu'au hameau abandonné de Pruna. Pour se rendre au départ de l'itinéraire, prendre la route en direction de Piccovaggia et s'arrêter 2 virages après l'intersection vers Pavellone. Le chemin s'élève progressivement sur la colline offrant une belle vue panoramique sur la baie...

... jusqu'au sommet où sont nichées les ruines du village fondé au XVIIIème siècle par une famille d'éleveurs et cultivateurs.

Le hameau a été occupé jusque 1935.

L'architecture des bâtisses enfouies dans la végétation est encore bien visible, comme ici cette ancienne maison à 2 étages.

Je quitte le village fantôme pour redescendre via le même parcours, à flan de colline.


Samedi 20 février 2021 :

On commence la journée par un crochet sur le site archéologique de Tappa. Le complexe pris dans la végétation trône sur un promontoire rocheux. Nous voici plongées 2000 ans avant notre ère, à l'âge du bronze... Le site est composé d'une enceinte circulaire cyclopéenne et d'une tour centrale.

Direction ensuite Bonifacio à environ 35 minutes au Sud de Porto-Vecchio.

Balade dans les ruelles en pleine cure de jouvence : cette période creuse est l'occasion d'entreprendre des travaux de rénovation ou d'entretien des bâtiments ou de la voirie. La ville à certainement un autre visage à la belle saison mais encore une fois, on a l'impression qu'elle s'offre presque juste à nous !

Incontournable balade en faut des falaises en direction du phare pour bénéficier de la célèbre vue de carte postale d'une cité suspendue au-dessus de la mer.



Nous sommes à l'extrême Sud de l'île et on aperçoit à l'horizon les côtes de la Sardaigne. 

On ne se lasse pas de ce paysage : communion entre la nature et les hommes qui ont construit leur vie sur un bout de rocher. 

De l'autre côté le sentier surplombe le port où l'on se rendra + tard.

Retour dans la ville par la porte XXXX

Moment apaisant dans l'église XXXX

On aperçoit l'escalier Napoléon qui descend jusqu'à la mer mais son accès est apparemment fermé en hiver. On continue à pied vers la ville basse jusqu'au port pour pique-niquer.

Retour à Porto-Vecchio et avant d'entamer notre dernière soirée en Corse on fait un détour par la plage de Palombaggia réputée pour être une des plus belles de la région. 

Effectivement malgré le temps maussade, l'immensité de cette étendue de sable bordée de pins parasols et la couleur de la mer sont sublimes. 


Des rochers rouges percent les vagues.

Quelques derniers achats de produits régionaux et il est temps de rentrer commencer les valises.

 

Dimanche 21 février 2021 :

Retour sur Ajaccio sous un grand soleil mais poussées par le vent. Petite pause pour photographier correctement le lion de Roccapina maintenant que j'ai compris où il se situe !

On s'arrête ensuite pour pique-niquer au port de 

Arrivée à Ajaccio en début d'après-midi, nous visitons la catédrale.

Balade sur la corniche.

Déjà l'heure d'embarquer à bord du Jean Nicoli qui nous ramènera à Marseille. On quitte l'île de beauté à la nuit tombée mais l'on pourra encore admirer ses lumières pendant le début de la traversée. Soirée pizza à bord.